mardi 23 juin 2009

David Condos


(...) So lie down for the night . And wait for morning light. When all you ever want. Will find its way to you through the morning fog. And all I ever was. Will disappear in the fire of the sun

I've seen it before. I don't need you. I can watch it all unfold if I like. Here in my cold, cold mind. Like it or not. The sun still shines at night. When you're closing your eyes. It's on the other side (...)

When all you ever want. Will find its way to you through the morning fog. And all I ever was. Will disappear in the fire of the sun. Just like I never was. Just like I never was permanent [Permanent, David Condos]

(...) Don't let him in, child. He'll only let you down. Don't let him in. Just you stay in your skin. Keep your hand on the door. And remember he's down

His fear could take him out of here. But he's lost. Oh, is he lost or one hard sell?. He's been in other houses. And their warmth. But they're no homes. A heart can tell

(...) Don't let him in, child. Just you keep your light dim. If he's pounding the floor. Turn your head. And ignore that he's down [Keep Your Hand On The Door, David Condos]

You're just the ghost in the next room. That taps on the wall when I'm trying to sleep. You should be out haunting young fools. Who are more inclined to believe (...)

Love, I can see you now. With a trembling mouth. I won't leave you now. I was a bough veiled in your yellow. But even the most ravishing leaf. Can only be held for a season. No matter how sincere the tree (...) Love, I can see you now. With your eyelids down. Don't leave me now [Lullaby For A Ghost, David Condos]

jeudi 18 juin 2009

HOR(R)O(R)SCOPE des étoiles de Saturne, dis-moi tout:

[pic: lucy_in_the_sky_with_stars_by_este_gallery__on DeviantART]

Amour: Malgré quelques péripéties, quelques obsessions malsaines et quelques éventuels maux de coeur inavoués et enfouis dans votre blasitude (assez) illusoire (soyons honnêtes), vous restez l'utopiste compliquée et pleine d'espoir que vous êtes *rires en boîte* Fidèle à vous-même, les situations dans lesquelles vous vous mettez n'illustrent que votre volonté de ne rien changer à vos idéaux. Ces histoires sans issue vous permettent en fait de patienter sans craquer. C'est d'un ridicule affligeant. Un tantinet fébrile face au mâle arborant (fièrement) les critères Mellow-esque (brrr), vous avez parfois du mal à ne pas flancher. Ressaisissez-vous (et épilez-vous- ah erk...), c'est l'été. Vous ne vous caserez pas de si tôt, vous le savez [parce que tu sais tout, Dame Horoscope?! hein?]
Solution: meetic.com, ya qu'ça d'vrai.

Argent: C'est la dèche, c'est la sur-misère, c'est la disette. Et ça le sera jusqu'en octobre. Un été sans tunes, ayez pitié *sanglots étouffés* Vous devriez arrêter de gratter [mais qui es-tu Horscope-woman?!] auprès de vos parents, et de vos amis. Vous êtes encore aux études certes, mais plus pour longtemps (glups).
Solution: vendez vos fringues sur e-bay, c'est à la mode. Elles sont moches de toute façon [Horsoscope-woman au bûcher]

Etudes/Carrière: Ka-quoi?? Vos 4 années et 10 mois d'étude furent jusqu'ici rollercoaster-esque. Adepte du "je vais rater", du "la vie m'en veut", ou du "c'est humainement impossible" et enfin du "ah merde j'ai eu la mention comment j'ai fait?!", vous avez voulu sauter d'un pont flingue en main, corde au cou, médocs + alcool dans votre sac à dos plus d'une fois. Quelque chose me dit qu'on vous y aurait volontiers poussé, de ce pont [j'vais te traquer Vieille Bitch des Étoiles] Vous semblez prendre les choses tropakeur et ne supportez pas l'échec [tu connais pas ma vie OKÉÉ?!] Vous songez fortement à vomir votre mémoire sur le prochain qui vous demande: "Alors? ce mémoire?" Plus que quelques mois. On parie que l'an prochain vous êtes encore dans votre trou-perdu-de-la-brousse-du-fond-de-Barakiland à vous morfondre et à remettre en question vos 5 années de dure labeur [Paris tenu]
Solution: laissez tout tomber et devenez stripeuse en Ouzbékistan, vous ne le regretterez pas.

Amitié: Vous vous faites plein de nouveaux amis: Dexter (bon, il faut pas l'énerver c'est tout), Robin, Ted, Marshall, Barney, Sheldon (un homme, un vrai), Leonard, Penny (un peu blonde), Piter Pitwili (l'est costaud) et plein d'autres. Votre vie sociale est à son apogée. Les derniers tests facebook vous l'ont dit, vous êtes une bonne amie, vous être introvertie et extravertie, vous êtes suédoise et latino, votre façon de dormir fait de vous une psychopathe, vous êtes Robin dans HIMYM et Pikatchu dans Pokémon, votre robe de mariée sera mauve avec des pois fushia, votre amoureux s'appellera Friedrich et vous aurez 10 enfants. Vous les appellerez Von Trapp et les ferez chanter. Le nom de votre âme soeur commence par un F (Falbala), etc. Bref, toutes les conditions sont réunies pour développer au mieux une vie sociale épanouie tel un SIM. Vous pouvez toutefois parfois être une junkie du net. Attention! Si vous trépignez d'impatience et que vous commencez à trembler suite à un petit temps d'absence (par "temps d'absence" j'entends "une pause-pipi"), vous devriez sortir un peu. Prendre l'air. Dire bonjour au monde extérieur *ah mondieu mes yeux, la lumière ça brûle*
Solution: mettre des lunettes de soleil quand vous sortez. La lumière du jour ça agresse.

Santé (joie & boulimie): Courage! Votre petite bedaine après ces 4 jours de guindaille ne fait que couvrir vos ABDOS DE FER Vous vous sentez fin prête à l'été, prête à dévoiler votre corps de déesse.... seule, devant votre miroir, dans le noir, porte fermée à clé, MAGNUM double chocolat en main.
Solution: lâchez ce Magnum! *si j'fais des abdos en même temps c'bon??*

Prévisions: Vous n'êtes pas belle, vous aller finir seule et tout rater. On voit ton string. Ah... on me fait signe que c'est la prévision de Britney Spears. Pour vous, tout ira bien. Lâchez cette glace quand même.

mercredi 10 juin 2009

L'Égoïste romantique de Beigbeder_Quotes:


Jeudi. On dit souvent, pour décrire une fille coincée, qu'elle a un balai dans le cul. Je n'ai jamais compris le sens de cette expression. Je suis sûr que si je voyais une fille avec un balai dans le cul, je ne la trouverais pas coincée du tout

Lundi. Trop vulnérable au physique. Trop perméable à la séduction. Je suis victime de la beauté féminine comme il existe des victimes de la mode. Je plaide non coupable. Ce n'est pas ma faute si je suis inconséquent et volage. Ce que vous appelez "salaud", moi je le nomme "beauty victim"

Mardi. Dire du mal de soi est encore plus prétentieux qu'en dire du bien. On espère être démenti, ou à défaut, désamorcer les critiques. Je préfère les vantards à l'endroit qu'à l'envers.

Lundi. Le succès n'est qu'un échec raté.

Dimanche. Réaliser ses fantasmes, c'est tuer l'espoir", dit Françoise. Et Françoise a toujours raison (...) Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles: l'envie nous maintient en vie.

Mercredi. (...) Mais il n'y a rien de plus humiliant que la condition masculine (...) Il n'y a pas plus raciste qu'un homme amoureux: il ne s'intéresse plus qu'à une seule personne et toutes les autres peuvent crever. Tromper sa femme, c'est se tromper tout court.

Lundi. Je suis partisan d'une "Carte de Pauvre" exigée à l'entrée des magasins Zara, Mango, H&M, Kookaï, NafNaf, Gap, etc. Seules les détentrices de cette carte (accordée seulement aux personnes prouvant qu'elles gagnent moins de 1500 euros brut par mois) auraient le droit d'entrer dans les magasins de fringues bon marché. Ainsi, les riches seraient obligées d'acheter leurs bikinis chez Chanel à 2000 euros pièce (ce qui rapporte 33% de TVA reversée aux hôpitaux, aux crèches,...). Je suis également favorable à l'interdiction des soldes à Christine Orban et Paris Hilton.

Dimanche. Il ne faut jamais rencontrer les gens qu'on déteste parce qu'on finit par les aimer

Samedi. L'avantage d'être critique (par rapport à être artiste), c'est qu'on peut se réfugier dans la réalité des autres. Le film d'un autre, l'émission d'un autre, le livre d'un autre, le disque d'un autre sont autant de fuites pour éviter de penser à soi. Le critique n'aime pas vivre. Le critique n'a pas de souvenirs personnels: ceux des artistes les remplacent. Les oeuvres des autres le protègent de l'existence. L'art remplace la vie qu'il n'a pas. De plus en plus d'habitants de la planète vivent ainsi dans le monde merveilleux des critiques. Celui où les problèmes disparaissent, celui où la tristesse vient d'une chanson d'amour, celui où des personnages aussi élégants que fictifs souffrent à notre place.