vendredi 30 avril 2010

Take your pick, girl [edit]

Il y a quelque temps, plusieurs profils de mecs furent dressés, souvenez-vous c'est cet article là: oui celui là! (pour les quelques lecteurs que j'ai, et je ne compte pas ma mère qui ne me lit pas car "roh mais ya des gros mots!" au temps pour moi...). Quoi qu'il en soit, Grand Frère (c'est le prénom de mon frère bien-aimé), big boss de son journal universitaire L'étincelle, a jugé bon de reprendre cet article tellement inspiré et drôle (riez). C'est pourquoi j'ai moi-même jugé bon de remettre ici la version du journal ainsi que l'équivalent féminin (voir article ci-dessous) que Grand Frère, qui est presque aussi drôle que moi, a pondu avec mon aide. Ps: si tu te sens visé voire vexé en lisant un de ces profils... c'est pas mon problème... mais bien le tiens. ha.

#1 Le boulet
En tout bon boulet, t'es bien lourd. L'art de séduire, tu crois que tu le maîtrises mais tu fais autant d'effet sur une fille qu'un Pampers à changer. T'es un pur. Le plus étonnant avec toi, c'est ton manque, que dis-je ton absence totale de fierté. Tu te prends des coups en veux-tu en voilà, mais qu'à cela ne tienne, tu te relèves, et tu te reprends quelques droites, no problemo i'm ze best. Ton incapacité à comprendre est surprenante. L'ironie est que tu penses connaître la femme. Alors je vais t'aider mon pauvre: NON = NON (voire NON DEGAGE, CASSE-TOI) et pas NON-pour-maintenant-mais-après-2-mois-de-râteaux-tu-peux-revenir-me-laisser-5-appels-par-jour-sur-un-numéro-que-tu-t'es-limite-procuré-illégalement en te persuadant que « elle m’aime, elle ne le sait juste pas encore, je vais l’aider ». En tous cas je te l'accorde, tu t'accroches, tu ne lâches pas (la corde - objet auquel tu pourrais conférer un autre usage qui aiderait l'humanité dans une certaine mesure). Le souci, c'est que tu crois que tu gères le bidule, alors qu'en réalité tu gères autant que ma grand-mère en skateboard. T'es le baratineur ne sachant pas baratiner.

#2 Le too nice

Oh t'es tout nice toi! *tape dans le dos* T'es le bon pote, tu fais rire, tu délires mais tu ne comprends pas pourquoi ton statut “ami” ne se voit jamais accorder l'adjectif “petit”. T'es trop gentil. T'es trop sensible. T'es juste trop fleur de peau. Tu t'emballes en un quart de tour. Elle a ri à ta blague, elle est tellement belle quand elle rit, j'ai vu un aura lumineux, sisi, j'espère que nos enfants auront ses yeux. Une fille, malheureusement pour toi, c'est con, ça veut du badboy. C'est con oui. Toi tu vois des bisounours et des arc-en-ciel, t'es charmé, t'as qu'une étoile. La plupart du temps tu le garderas pour toi, tu crois que c'est ton grand secret. En réalité, tout le monde est au courant, y compris la personne concernée. T'es le genre de mec qui s'attache un bail. T'es le genre de mec qui s'est fait une raison, celle du “je ne l'aurais jamais” mais tu garderas à jamais une once d'espoir. “Sait-on jamais”, mais sait-on jamais quoi nom d'un troglodite?! Lâche! Mais lâche! Après tout, t'as un parachute et... ah... on me fait signe que Le too nice n'est pas toujours hyper équipé.. et n’a pas toujours un parachute. Du coup ça devient vite le drame avec toi *larmes, love song* Mais t'es too nice. J't'explique gentiment les choses, tu vois? * sourire * nan mais... mais nan mais... argh merde il s'emballe de nouveau...

#3 L'artiste détaché
Toi, le mot “artiste” t'attire de la nana fingerz in ze nostrils. Easy Game. Une vraie merde à mouche. T'es cool, t'es détaché, pas besoin de mots pour séduire, tout est dans le regard. Puis, il suffit que tu sortes ta guitare (non il n'est pas nécessaire que tu joues, cesse donc, tu te fatigues inutilement), la vision de l'objet à cordes est suffisante. La donzelle se croit déjà amoureuse. Seulement, Oh toi l'artiste détaché, tu sors le grand jeu, t'es d'un romantisme quasi gerbant, puis une fois que t'as la demoiselle, tu fais le mec détaché trop overbusybooké . T'as des “Gigs” partout. Ben si les « Lundis de la guitare » c'est d'office des « Gigs », j'y vais moi-même avec ma harpe des fois. T'es pris par ta vie sociale. Oui celle qui va lancer ta carrière. Par vie sociale t’entends : entretenir ton MySpace et ton « fan club » sur Facebook (+1 Become a fan). Mais tu peux pas comprendre. Pas le temps pour tout ce love-shmilblik. “Ouais j't'écris une chanson plus tard, tu verras, elle parlera de toi. Mais pas trop, arrête”. Si tu montres trop que t'es In a Relationship, tes groupies vont pas apprécier. Ce serait dommage de décevoir son public. Cela dit, tu es très mignonne en arrière-plan, vraiment. Tu t’es coupé les cheveux ? Au temps pour moi. « Allez, pleure pas, j’t’écrirai une chanson de rupture aussi, tu verras, elle parlera de toi. Mais pas trop, arrête ».

#4 Le playboy aka le charmant salaud

Alors toi tu rends une meuf intelligente complètement gaga. Toi tu sais y faire. Non seulement tu revendiques ton statut de Casanova mais en plus, la meuf est consciente de ton égocentrisme et ton absence totale de remords. En tout bon playboy, tu charmes, tu séduis, t'as un joli jeu de jambes, et une fois que t'as une ouverture (nan pas encore celle-là, ressors ton esprit de ce slip pardi!) BAM! Tu fais l'indifférent (bouh c'est pas bien, c'est vil). La fille, ça ne l’arrange pas, elle réalise qu'elle a en fait la même exclusivité que les 556 autres meufs que tu dragues sans scrupules, et à qui tu ressors le même script. Du coup, elle va te haïr un petit peu voire beaucoup. Toi, ca ne fait que gonfler ton ego démesuré. Tu peux en faire ce que tu veux c'est plus fort qu'elle, elle fond telle une praline sur un radiateur et colle tel un caramel au soleil. Au final, tu te vois trop "jeune" pour le sérieux d'un couple. Tu ne peux t'empêcher d'aller voir ailleurs mais tu fais toujours l'innocent: "Mais quoooi? Qu'est-ce que j'ai fait encooore?! Qui? Elle? C'est... ma soeur... si... oh j'suis beau... pardon je m'égare j'me suis regardé dans la vitrine derrière toi". Tu n'as de respect que pour toi et tes désirs. Ton égoïsme saoule ta partenaire, c'est souvent toi qui te fais larguer, mais ça t'arrange: SUIVANTE! Tu finiras seul si tu ne te reprends pas mon joli. T'es le baratineur sachant trop bien baratiner au grand dam de la gente féminine.

#5 L'immature
Toi tu es adepte des phrases passe-partout telles que « Je suis trop jeune pour mourir… euh m’engager » ou « Je ne veux pas vivre avec des regrets » ou encore « Je suis un égoïste immature » (non la dernière c’est celle qu’on te confère, tu ne l’utilises pas toi-même). Trop jeune dans ta tête pour ne fut-ce que songer à t'attacher, pas assez jeune pour faire le naïf “Oh je croyais pourtant pouvoir l'aimer”, l'herbe est, selon toi, toujours plus verte de l'autre côté. Tu enchaînes subtilement les conquêtes mais sans pour autant passer pour un salaud. Tu prends l'excuse de la malchance "Mais où est-elle? je me meurs argh ourgh koff" (à d'autres). Ta situation de victime malchanceuse te fait passer pour un pauvre incompris auprès des demoiselles « Tu comprends, je l’aimais vraiment, j’ai vraiment cru que ça irait jusqu’aux fiançailles et qu’on aurait des jumeaux aux yeux bleus » « Mais vous avez des yeux bruns… » « Shht tais-toi on s’en fout des yeux ». En réalité, t'es à deux doigts de basculer vers le profil du playboy, sauf que toi tu te rappelles du prénom des filles et tu fais mine d’être intéressé voire amoureux sans aller voir ailleurs pendant un moment. Toutefois, tu fuis les « Je(ux) t’aime » alors que tu aimes les « je(ux) ». Tu te conforte dans ces petits moments de séduction, câlins et autres on se mouche mutuellement (prrt). Tu aimes toutefois te faire passer pour le dur de service devant tes potes «Nan mais sérieusement là dernière fois en sortant du cinoche, j’ai réalisé que j’l’avais oubliée dans la salle, j’vous jure ».

#6 Le Oh so cool
À priori t'as rien à te reprocher, t'es réglo, tu ne joues pas avec les meufs, tu cherches du concret, de quoi t'attacher. Tu es capable de lui donner une certaine exclusivité (c’est moins le cas en ce qui concerne tes soirées poker entre beaufs, euh entre mecs pardon). Quand ça ne marche pas, ça ne marche pas, la faute à pas d'bol. Tu n’en seras au final que peu affecté, soyons sérieux tu as plus de fierté que ça. Clairement tu te trouvais impuissant face à l’échec de cette relation. En réalité, tu crois trop que c’est toi qui gère dans ton couple. Tu as confiance en toi, tant mieux, mais tu es certain que si ça foire, ça ne peut pas être de ta faute. Attends t’as tout suivi à la lettre. Tout y est, la dominance respectueuse, l’égalité des sexes tout ça tout ça: « Oh ! Tu réponds QUAND j’ai fini d’parler ! », les paroles réconfortantes que dis-je la tendresse *Tape dans le dos* «T’es belle mais étale mieux ton fond de teint la prochaine fois», le petit clin d’œil d’encouragement: « Allez ça va aller appelle-moi si tu veux en parler… juste pas le samedi tu sais que j’ai foot et le dimanche je dors. Le reste du temps en dehors des heures de bureau c’est bien sauf si j’suis avec des potes ou si je mange aussi… et… beh tu vas où ? J’te note dans mon agenda alors ou pas… ?! Beh… re.. reviens… ». Tu crois que tu incarnes le boyfriend parfait, d’ailleurs t'as toujours raison (tais-toi donc, jeune inconsciente !). Le hic mon joli, c'est que tu tombes souvent de haut quand tu réalises que ta dulcinée ne le voit pas du même œil. Tu ne gères rien en fait, descends de ton piédestal. Allez, mets-y un peu de sentiment, un soupçon d’altruisme, une pincée d’humilité et on n’y est presque… presque j’ai dit arrête d’embrasser tes biceps.

#7 Le perfecto
T'existes pas. C'est bête.

Take your pic, boy

Allez, soyons honnêtes, les femmes aussi savent y faire. Merci Grand Frère (avec un tantinet d'edit Mellow)

#1 La collante
Ah!La collante! Comment te faire comprendre que tu me colles, que ton charme m’émeut au point de vouloir… boire pour oublier! Tu connais tout de LUI : sa taille de caleçon, le nom de son poisson rouge, son adresse, ses habitudes et même la taille de son…Un homme qui ne te calcule même pas? Non ça veut dire qu’il te kiffe grave, clairement ! T’as raison, ta mère te l’a toujours dit que s’il te tirait les cheveux dans la cours de récré c’est parce qu’ « il t’aime bien ma Chérie ». Là, tu vois, il écrit un sms à ses potes, mais t’as raison, c’est de toi qu’il parle. Il regarde ailleurs quand tu lui parles ? C’est pour mieux admirer l’horizon pour rajouter de la poésie à tes dires. Peu importe, maintenant que tu as réussi à attirer son attention par un heureux hasard ou un mystérieux rite vaudou qu’une copine t’as filé à une soirée pyjama, tu le lâches pas. Tu lui bloques le passage, regards appuyés, lèvres humides…tu pousses, tu jactes, tu rigoles fort…très fort…et tu dis vachement de conneries-HAN. Catastrophe, il se barre! « T’as craqué ta culotte ou quoi ? Mais lâche ma jambe, lâche ma jaaaaaam… AH ! tes ongles, ça fait mal… ». Toi, déterminée, tu te persuades qu’il joue au chat et à la souris (bien sûr) « Non je ne veux pas ton numéro. Non mais j'ai compris, tu crois qu’on peut construire un truc chouette… ». Quand tu te décides enfin à le laisser partir, tu lui sors ton fameux « Appelle-moi ! » *pouce contre oreille, auriculaire contre lèvre* Il t’appellera… si si…

#2 La fleur bleue
« Toi alors, comment t’es trop sympa! En fait, vous tous, ouais toi, toi, toi aussi… même toi là bas derrière qu’a pas d’amis! Tout le monde il est beau et gentil!». Hé oui ! Voici venir la fleur bleue, la gentille naïve, qui adore tout le monde, amie de tous, y compris de l’homme qu’elle aime depuis sa naissance « Nan arrête tu peux pas comprendre c’est inné mon amour pour lui ! hihi». Seulement, Oh Désespoir *ventilo et les gouttes de pluie*, pour lui tu as a autant de chances que sa cousine Monique (qui ressemble à Pablo, le jardinier). Non pas que tu sois moche, désagréable voire inintéressante, t’es juste bien trop timide, trop discrète, trop conte de fée et guimauve ! Tu nous sors souvent le scénar’ à la Bridget Jones sauf que toi t’as 20 ans… ouais. T’es persuadée que tu vas finir seule (avec plein de chats). Tout devient vite un drame « il est passé à côté de moi sans me dire bonjour » et tu finis avec des yeux bridés par surabondance de pleurs sur-vitaminés aux Chick Flicks agrémentés du traditionnel pot de nutella (ton seul vrai ami). Pète un coup! (d’avance je te remercie de l’avoir pris littéralement… t’es mignonne), viens on va lui parler au futur père de tes enfants! « NAN ! AAAH je vais MOURIR». Mais non tu vas pas mourir, sauf si je te tue de mes propres mains… Allez ! Lâche cette cuillère, change toi et… nan nan range moi cette compil que tu as faite pour lui… oui je sais elles racontent « votre histoire » ces chansons, c’est très touchant…

#3 La peace and love
« Oh la jolie fleur... make ze love not ze (tupper)ware ». T’façon, toi tu kiffes trop la vie pour te la laisser pourrir par des mecs. Ironiquement, t’en as à la pelle, c’est ton côté hippie qui les attire. T’es une fille simple, t’es pas faite pour les relations sérieuses, ton truc c’est le sexe illico presse-toi, après tu t’en vas ! Les mecs se laissent tous avoir croyant avoir la plante rare, idiots! Tu es verte, écolo, ta nourriture est bio « Ah excusez-moi c’est mon gsm à éolienne (plus ya de vent, mieux il fonctionne)», tu enchaînes les manifestations et autres missions humanitaires. D'ailleurs, on vient de te proposer d’aller sauver les bébés phoques en Antarctique... nue… ça incitera les gens à plus mettre de vêtements, donc plus de commerce, donc plus de peaux d’animaux torturés. Ta devise: Vivons tous à poil et faisons l'amour sans attaches si tu veux bien! «Ben écoute t’es mignon, t’es sympa, tu m’as l’air sincère mais je suis un électron libre tu comprends (nan tu comprends pas ?), je vis comme un papillon se posant de fleurs en fleurs, au jour le jour... Bon allez viens avec moi Petite Fleur des Champs –tu aimes donner des surnoms aux gens- mais je te préviens, ce soir j’accueille des réfugiés politiques dans mon salon, alors tu feras la file hein ! Mais d’abord je dois aller manifester Grand-Place…nue... Ah, il fait frisquet mine de rien… quoi mes poils? L’épilation c’est mal… »

#4 La salope

Que dire de plus, effectivement ton mode de vie t’a affublée d’un surnom douteux et misogyne mais tu le vaux si bien. Ah les soirées pyjama passées entre copines en regardant « Clueless », en se maquillant et en rêvant au futur prince charmant toi ça te fait tellement gerber. C’est pour les neuneus et autres « Belle au Bois j’attends». Non toi tu fais partie de ces femmes solides, indépendantes, qui mordent la vie (et ses fesses) à pleine dents. Tu fais partie de ces « femmes libérées » qui pensent que vivre pleinement c’est surtout collectionner les conquêtes sans scrupules, quitte à briser des cœurs (« Quoi ? Beh c’est un mec il s’en remettra faut arrêter on vit au XXIème siècle, depuis quand on se rappelle le lendemain ?! D’ailleurs il était tout-à-fait d’accord avec moi, Marc, non Fred, non Tim, pardon Steve… Steven ?»). Tes idoles sont Lady Gaga (triple couche de fond de teint, cils d'1 mètre) et Paris Hilton (gnié?), ta devise : prendre par derrière car devant c’est tromper, ton rêve : épouser un vieux plein aux as, ton uniforme : mini-jupe, décolleté, talons aiguille et maquillage clownesque (la force de tes paupières est surprenante sous le poids de ces énormes faux cils d’ailleurs). Tu es une femme, tu es dès lors considérée comme une salope alors qu'un homme dans ton cas serait vu comme un charmeur, joli garçon qui profite de sa jeunesse. La vie est injuste n’est-ce pas? Désolé pour toi mais la société a décidé de gracier les hommes et de châtier les femmes, mais entre nous… tu le vaux parfois tellement bien.

#5 La gamine
« Ouais nan l’amour c’est pas mon truc mais attends, évidemment que je m’y connais, je suis une pro même. Avec Steven on s’est embrassé deux fois. C’est juste que je suis trop jeune pour ça tu vois je dois vivre mes expériences, profiter ». Sauf que t’es seule dans ton studio en train de regarder Le Loft. T’aimes bien Tokyo Hotel parce qu’ils parlent d’amour (même si tu comprends pas l’allemand). T’attacher? Mais, enfin, et si jamais tu croises le sosie de Johnny (Depp) demain dans la rue, il faut que tu sois dispo quand même. Les ruptures? Ce n’est jamais de ta faute, évidemment. Tu te crois pleinement investie dans ton couple, sauf que t’oublies parfois limite que t’as un mec. Tu peux être aussi collante qu’un chewing-gum tout comme tu peux être distante et injoignable (« Dis Jules, ce serait pas ta copine là-bas qui se cache derrière le muret ? »). Adepte du « il faut qu’on parle », tu restes néanmoins la reine du drame larmoyant en cas de rupture (par pur principe) « Ahahahaaaa je l’aimais tant ! Tant… tellement tant… ah m**** il m’appelle… Comme si j’avais rien d’autres à faire, nan mais dis lui que j’ai une vie, t’as pensé à enregistrer Plus Belle La Vie ? ». Au final, tu t’arranges toujours pour que lui te largue, ça te déculpabilise « Non mais c’est bon t’as trop raison on est trop pas compatibles». Fais gaffe, tu es la salope en devenir.

#6 La chieuse
T’es une fille bien et tu comprends d’ailleurs pas pourquoi tous les mecs te fuient et pourquoi diable tu n’en gardes pas un seul. « Mais si, tu es fantastique, la meilleure, tu trouveras quelqu’un, tu mérites mieux que moi » « Ok, mais en attendant tu te barres quand même et… pourquoi tu cours ?? EH ?! J’te parle ! ». Ah, oui, les femmes qui portent la culotte (et pas que ça), qui savent ce qu’elles veulent (pour elles et surtout pour leur mec). Problèmes de personnalité? Pas de soucis, la chieuse vous coiffera, vous habillera, vous dira comment vous tenir, parler, sourire, courir, sauter (?), faire du sport, sortir, suite à quoi évidemment elle vous dira avec un petit sourire narquois qui masque un énervement non dissimulé que vous êtes nul et que vous faites ça (quoi que vous fassiez sur le moment) très mal. Inutile de dire que vous détesterez toutes ces choses qu’elle tente de vous imposer, la chieuse en apparence à une allure calme, classe, discrète, sourire de circonstance et paillettes dans les yeux (sisi dedans). Ce qui a le don de vous énerver encore plus. Tout le monde l’adore mais elle fait vivre un enfer à sa moitié, tout simplement parce que vous lui appartenez, hé ben oui. Vous êtes sa chose, elle est d’ailleurs ultra possessive. Ne lui avouez jamais que les 5 minutes que vous venez de passer aux toilettes en lisant un magasine étaient les plus savoureuses depuis 2 ans, elle vous accuserait de la tromper avec le WC. Ne lui présentez jamais vos amies, elle les tuerait une par une pendant leur sommeil. Si vous devez la quitter un jour, préparez-vous en connaissance de cause et surtout surtout… n’hésitez pas… coup sec derrière la nuque…

#7 La perfecta
C'est moi. Arrête de rire.

[Dans le même style. Speciale St Valentin: ]

jeudi 29 avril 2010

Fait (inintéressant) du jour


Je crois que je me mute en rousse.
J'ai de plus en plus de taches de rousseur...

AHMONDIEU un cheveu roux! Ah... ah non c'est du ketchup...

Pour Lexane


samedi 3 avril 2010

Beauty is our downfall


[You Are Beautiful by KezziRose on DeviantART]

Je gerbe sur le conformisme d'une beauté qui se veut présomptueuse. L'arrogance de la beauté qui n'est que le fruit du hasard, du hasard de gènes aléatoirement entremêles, beauté aléatoire.

Il y a celles qui mettent la barre haut, du haut de leur mètre 79, du haut de leur peau hydratée aux $$$, du haut de la clarté de leurs yeux et du haut de la marque de leur sac à main.
Il y a celles qui mettent la barre haut, du haut la couleur de leur rire, du haut de leur clairvoyance, du haut de leurs blahblahblah, de leurs falala et de leur sourire.
Il y a celles qui ne toucheront pas la barre... ou que du bout des doigts. Elles peuvent alors essayer les falalas et les blahblahblah... mais allez savoir pourquoi, ça fonctionne beaucoup moins bien que la clarté des yeux et la longueur des cils (mais pas des sourcils).

Si je gerbe sur cette conception de la beauté, je ne gerbe aucunement sur ces femmes ça va de soi. Grand bien leur fasse (que ton talon pète sous ton poids plume et que ta première ride te fasse perdre toute crédibilité). Je gerbe sur la société qui ne nous laisse pas d'autre choix que d'envier, de jalouser et de rechercher une perfection qui n'est en fait, pas à portée de tout le monde, qui n'est en fait, à portée de personne.

Soi toi, disent-ils. Soi toi toi-même, ai-je envie de dire. Parce que si moi je suis moi, je ne serais jamais assez elle. Alors soi toi oui, mais sois aussi un peu elle, pour avoir une chance d'accéder à la beauté de la superficialité et à la superficialité de la beauté. Pour avoir une chance d'être effleurée du regard, effleurée d'une approbation arbitraire et subjectivement objective (ou objectivement subjective).

Moi je veux être blahblahblah et falala, légèreté et chocolat, art et caricature, petit nez et taches de rousseur, petites jambes et yeux foncés, yeux foncés et petits yeux. Mais je n'y arrive qu'à moitié. Car si tu arrives à faire abstraction, si tu arrives à oublier le regard, si tu arrives à ne pas souhaiter ce coup d'oeil, donne-moi ton secret. Si tu arrives à ne pas envier, si tu arrives à te regarder sans vouloir y changer quoi que ce soit, si tu arrives à ne rien cacher, donne-moi ton secret. Car oui je gerbe sur ce conformisme, mais je ne me plaindrai pas de mes gènes, ni n'arriverai à totalement me satisfaire de mes falalas et de mon rire sans gêne.

Et homme quand tu as une Beauté, c'est triste que tu parles d'abnégation pour oublier les autres Beautés. Et femme quand tu es Belle, c'est triste que cette beauté ne te suffise pas, comparée à celle d'une autre. Et homme quand tu la tiens, c'est triste qu'il lui manque quelque chose. Et femme quand tu le tiens, c'est triste que son regard à lui ne te suffise pas.

Et je terminerai par les dires (recherchés, profonds, que dis-je touchants) de Christina:
"You are beautiful no matter what they say (oh oh oh), You are beautiful in every single way, You are beautiful mon cul c'est des épinards "