Des mecs, des profils : zéro espoir, désespoir, kleenex
#1 Le boulet
En tout bon boulet, t'es bien lourd. L'art de séduire, tu crois que tu le maîtrises mais tu fais autant d'effet sur une fille qu'un pampers à changer. T'es un pur. Le plus étonnant avec toi, c'est ton manque, que dis-je ton absence totale de fierté. Tu te prends des coups en veux-tu en voilà in ze tronche, mais qu'à cela ne tienne, tu te relèves, et tu te reprends quelques droites, no problemo i'm ze best. Ton incapacité à comprendre est surprenante. L'ironie est que tu penses connaître la femme. Alors je vais t'aider mon pauvre: NON = NON (limite NON DEGAGE, CASSE-TOI) et pas NON-pour-maintenant-mais-après-2-mois-de-râteaux-tu-peux-revenir-me-laisser-5-appels-par-jour-sur-un-numéro-que-tu-t'es-limite-procuré-illégalement. En tous cas je te l'accorde, tu t'accroches, tu ne lâches pas (la corde - objet auquel tu pourrais conférer un autre usage qui aiderait l'humanité dans une certaine mesure). Le souci, c'est que tu crois que tu gères ze bidule, alors qu'en réalité tu gères autant que ma grand-mère en skateboard.
T'es le baratineur ne sachant pas baratiner
#2 Le too nice
Oh t'es too/tout nice toi! T'es le bon pote, tu fais rire, tu délires mais tu ne comprends pas pourquoi ton statut “ami” ne se voit jamais accorder l'adjectif “petit”. T'es too nice. T'es too sensibEL. T'es juste trop fleur de peau. Tu t'emballes en un quart de tour. Elle a rit à ta blague, elle est tellement belle quand elle rit, j'ai vu un aura lumineux, sisi, j'espère que nos enfants auront ses yeux *vomi*. Une fille, malheureusement pour toi, c'est con, ça veut du badboy. C'est con oui. Toi tu vois des bisounours et des arc-en-ciels, t'es charmé, t'as qu'une étoile. La plupart du temps tu le garderas pour toi, tu crois que c'est ton grand secret. En réalité, tout le monde est au courant, y compris la personne concernée. T'es le genre de mec qui s'attache un bail. T'es le genre de mec qui s'est fait une raison, celle du “je ne l'aurais jamais” mais tu garderas à jamais une once d'espoir. “Sait-on jamais”, mais sait-on jamais quoooooi bourdel de troglodite spatial?!? Lââââche! Mais lâââââcheuh! Après tout, t'as un parachute et... ah... bon, on me fait signe que Le too nice n'est pas toujours très futfut.. ouais, l'a pas toujours un parachute, du coup ça devient vite le drame avec toi. Mais t'es too nice. J't'explique nicely les choses, tu vois? * sourire * nan mais... mais nan mais... argh merde il s'emballe de nouveau -_-'
#3 L'artiste détaché
Toi, le mot “artiste” t'attire de la nana fingerz in ze nostrils. Easy Game. Un vraie merde à mouche. T'es le cool, t'es détaché, pas besoin de mots pour séduire, tout est dans le regard. Puis suffit que tu sortes ta guitare (non il n'est pas nécessaire que tu joues, cesse donc, tu te fatigues inutilement), la vision de l'objet à cordes est suffisante. La donzelle se croit déjà amoureuse. Seulement, Oh toi l'artiste détaché, tu sors le grand jeu, t'es d'un romantisme quasi gerbant, puis une fois que t'as la demoiselle, tu fais le mec détaché trop overbusybooké de la life. T'as des “Gigs” partout (bah ouais les OpenMic c'est d'office des Gigs, j'y vais moi-même avec ma harpe des fois). T'es pris par ta vie sociale, sisi celle qui va lancer ta carrière. Pas le temps pour tout ce love-shmilblik. “Ouais j't'écris une chanson plus tard, tu verras, elle parlera de toi. Mais pas trop arrête”. Si tu montres trop que t'es In a Relationship (facebook dédicace), tes groupies vont pas apprécier. Ce serait dommage de décevoir son public.
#4 Le playboy aka le charmant salaud
Aaaah toi! Ooooh toi! Ouuuui toi!! Celui qui rend une meuf intelligente complètement dumb & dumber -_-' Toooi tu sais y faire. Non seulement tu revendiques ton statut de Cassanova (Oh Cassanoooova-noooova... tututuluuu... ah y'avait un groupe qui chantait c'te song in the 90's, sisi... soit) mais en plus, la meuf est consciente de ton égocentrisme et ton absence totale de remords. En tout bon playboy, tu charmes, tu séduis, t'as un joli jeu de jambes (dunno), et une fois que t'as une ouverture (nan pas encore celle-là, ressors ton esprit de ce slip pardi!) BAM! tu fais l'indifférent (boooouh c'est pas bien c'est vil). La fille, ça l'arrange pas, elle réalise qu'elle a en fait la même exclusivité que les 556 autres meufs que tu dragues sans scrupules. Du coup, elle va te haïr un petit peu voire beaucoup. Mais ça ne fait qu'illustrer son attachement inconscient. Toi, ca ne fait que gonfler ton ego démesuré... la partie peut commencer, tu la tiens. Tu te vois trop “jeune” pour le sérieux d'un couple. Ton égoïsme saoule ta partenaire, c'est souvent toi qui te fais larguer, mais ça t'arrange: NEXT! Tu finiras seul si tu te reprends pas mon joli.
T'es le baratineur sachant trop bien baratiner (bordel)
#5 L'immature
Adepte du “je suis trop jeune pour mourir”. Trop jeune dans ta tête pour t'attacher, pas assez jeune pour faire le naïf du “oh je croyais pourtant pouvoir l'aimer” (my ass iz ze boudin white). L'herbe est, selon toi, toujours plus verte de l'autre côté. Tu prends l'excuse de la malchance "mais où est-elle? je me meeeurs argh ourgh koffkoff" (à d'autres). Fais gaffe, t'es à deux doigts de basculer vers le profil du playboy.
#6 Le Oh so cool
A priori t'as rien à te reprocher, t'es réglo, tu joues pas avec les meufs, tu cherches du concret, de quoi t'attacher. Quand ça marche pas, ça marche pas, la faute à pas d'bol. Seulement, tu crois trop que tu gères dans ton couple. Tu as confiance en toi, tant mieux, mais tu es certain que si ça foire, ça peut pas être de ta faute. “I'm ze best, I gère, ton ex et tes futurs exs peuvent pas test”. T'as toujours raison (nan taggle). Le hic mon joli, c'est que tu tombes souvent de haut quand tu réalises que ta dulcinée ne le vois pas du même oeil (tu gères keud' en fait ma crevette à l'ail).
#7 Le perfecto
T'existes pas. C'est con.
L'art de tomber amoureux c'est inné... ou pas